Je milite comme la quasi-totalité des militants politiques par conviction et une certitude quasiment inébranlable dans la possibilité de changer le monde, d'améliorer la vie des gens que nous défendons ! A gauche, les salariés, une classe sociale ouvrière ou que l'on pourrait appeler aujourd'hui classes moyennes et classes populaires, qui comprend tout ceux et toutes celles qui essayent de vivre de leur travail ou des difficultés. A droite, une classe plus privilégiée, des défenses d'intérêts plus particuliers...
Et aujourd'hui, on nous explique qu'il n'y aurait qu'un intérêt général commun à tous... les phalanstères seraient de retour ! et bien non, leurs intérêts divergent et l'intérêt général est un équilibre entre ceux qu'une majorité des gens ont besoin et ceux que la minorité peut accepter et non l'inverse. Alors, la politique penche toujours d'un côté, d'une partie de gens ! de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, c'est cela la réalité. Les grandes coalitions vantées par certains, d'ailleurs quasiment toujours à droite, ne sont qu'une autre face de cette situation. Le fait que les minorités deviennent trop fortes et quasiment majoritaires et que la majorité en voie de minorisation ne peut accepter tout simplement que la perte de pouvoir.
Quand un pays est dans cette situation, c'est que la désespérance sociale est tellemment forte que la société est en voie d'explosion ! que le vivre ensemble est en voie de disparition sous des lobbyes qui ne soudent pas des solidarités objectives, mais juste des communautés s'alliant un jour et se déchirant le lendemain.
Tous les appels a une soi-disante coalition sont des résignations politiques. Le programme de Bayrou est sur le plan économique un programme libéral servant des intérêts précis : ceux des possédants. Il critique les médias une semaine et quand il est invité partout, le discours s'affaiblit sur ce point là... Nicolas Sarkozy joue sur les peurs et sur le communautarisme et lance une idée de coalition.
La raison : la gauche est en voie d'unité ! Et oui, Marie-Georges Buffet annonce qu'elle appelera à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, elle est rejoint par Dominique Voynet... certains crient alors au retour de la gauche plurielle et là, surprise, José Bové fait pareil parce que oui, Nicolas Sarkozy est un danger et que Bayrou est de droite ! Ne reste plus qu'Arlette Laguiller et Olivier Besancenot... mais c'est vrai que le grand soir ne peut arriver que si les ouvriers, les salariés, les exclus souffrent tellement qu'ils se rebellent pour créer de nouvelles classes dirigeantes. Mais non, c'est faux ! alors Arlette, Olivier, nous ne sommes pas d'accord sur le chemin, mais nous voulons une société où les salariés, les ouvriers, les chômeurs aient un droit à l'avenir ! où l'égalité ne soit pas qu'un vain mot, mais une réalité pour chacun ! Aidez-nous à parcourir ce chemin...
Oui, la gauche est en campagne et la droite, toute la droite, de l'UDF à De Villiers, est mobilisée pour garder le pouvoir...
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