Un Conseil d'administration pour défendre le service public hospitalier.
Jeudi 3 juillet, le Conseil d'administration du Centre Hospitalier Intercommunal de Cornouaille (le CHIC) n'a pu se tenir pour la troisième fois depuis les élections municipales de mars. Le 16 mars 2008, les Quimpérois ont fait le choix d'une équipe attachée à un service public hospitalier proche de chacun et de qualité et opposée à la politique menée par le gouvernement FILLON-SARKOZY.
Ainsi, nous comprenons et partageons la revendication de la population du bassin concarnois d'un accueil de nuit des urgences. Mais nous entendons également les personnels de l'hôpital sur leurs conditions de travail, des médecins qui dépassent largement le temps légal (60 à 65 h par semaine) et qui ont peur de l'erreur et de l'accident. Cette situation ne peut perdurer.
En tant que Maire de Quimper, Bernard Poignant, a rencontré le Ministère de la santé pour faire le point sur l'accueil de nuit, mais aussi pour évoquer des dossiers qui intéressent toute la Cornouaille et dont Concarneau et sa région ont également besoin : création d'un centre périnatal de proximité, lits pour les victimes des comas végétatifs, hôpital de jour gériatrique. Les autorités hospitalières doivent étudier toutes solutions pour l'accueil de nuit avec la possibilité d'une maison médicale de garde réunissant les médecins libéraux et les hospitaliers pour répondre aux besoins et attentes de la population.
Dans quelques jours, le CHIC de Cornouaille sera placé sous tutelle de l'Agence Régionale d'Hospitalisation (ARH) que dirige Antoine Perrin qui a fermé les allogreffes à Brest ou essayé pour la maternité de Carhaix... Il nous semble dangereux pour notre hopital d'être placé sous la responsabilité quotidienne de l'ARH, de voir reconduire le budget 2007 ne permettant pas de lancer de nouveaux projets ou de fournir les conditions de travail permettant le recrutement des médecins dont nous avons besoin.
La période est difficile pour le service public hospitalier, il nous paraît indispensable :
- de ne pas laisser l'ARH diriger l'hôpital de quimper,
- d'avoir un Conseil d'administration et un futur président qui puissent s'exprimer, s'engager vis-à-vis de l'administration hospitalière et notamment de l'ARH mais aussi du Ministère de la Santé et cela dans un souci permanent pour la qualité des soins, d'un service public efficace et sûr et dans le respect des personnels.
Ensemble, la Cornouaille peut relever les défis de la santé publique de demain. Il faut que le Conseil d'administration s'installe pour permettre aux élus de défendre encore plus fort les besoins de nos hôpitaux.
Aujourd'hui, tous les membres du collège des collectivités peuvent être candidats à la présidence du CHIC. Le maire de Concarneau, élu et soutenu par l'UMP, pourrait l'être...
Les élus quimpérois ne peuvent être les interlocuteurs entre un comité de défense, dont le combat est légitime et l'administration. De la même manière que vous vous préoccupez à juste titre du Porzou, nous nous inquiétons pour Laënnec. Nous avons recherché des solutions tout au moins temporaires.
Si le Comité de défense fait le choix de choisir comme intermédiaire l'ARH, c'est son choix ! Ce n'est pas celui ni des élus ni des citoyens quimpérois. Ces derniers n'ayant pas été non plus consulté. A manque de démocratie, la paille et la poutre...
Rédigé par : Sylvain | 09 juillet 2008 à 09:37
Poursuivons-nous le même rêve?
Les usagers ,les professionnels de l'hôpital de Quimper-Concarneau,les élus locaux, avec le soutien et le témoignage des autres services d'urgence et de soins de transports sanitaires, privés et publics, luttent pour obtenir une offre de soins,de jour et de nuit, d'urgence, de qualité et en proximité pour tout le bassin de vie et d'emploi du sud de la Cornouaille, pour éviter d'aggraver le fonctionnement de l'hôpital sur Quimper.
Le futur président du CA du CHIC comment pourrait-il montrer plus de considération constructive pour le comité de défense de l'hôpital de Concarneau ? ainsi que pour les habitants, les professionnels de santé et salariés de la région de Concarneau ? , comment parler de ce qui est "bon" pour Concarneau sans concertation,ni en amont ni en aval du CA, de sa rencontre avec madame Bachelot, sans débat sur les solutions qu'il préconise; quel déni de démocratie ! pourtant ce n'est pas faute de souhaiter le débat et connaître ses intentions réelles pour la région de Concarneau.
Une membre du Comité de défense de l'hôpital de Concarneau qui appelle au rassemblement et à l'union des actions pour converger vers un service de soins continu jour et nuit en proximité et de qualité pour tous.
Rédigé par : Annie LOAËC | 09 juillet 2008 à 09:17