Et vole l'albatros !

Un dimanche militant

Journée chargée aujourd'hui, car j'ai eu le plaisir d'aller fêter les 60 ans des Rossignols du Stangala ou plutôt en bzh des Eostiged Ar Stangala. Le cercle celtique de Kerfeunteun est un élément particulier dans la culture bretonne ! Respectant la tradition, il la transcende par leur chorégraphie, leur audace, les peintures de Mick Jegou. 8 fois champions de bretagne, nos rossignols quimpérois ne s'arrêtent jamais !
Je propose cette petite photo prise lors du Festival de Cornouaille et allez découvrir leur site internet.

Sainte-Anne-La-Palud, première mise en ligne par Sylvain ELIES.

Puis direction, les Ecuries du Stangala pour un concours de saut d'obstacle ! Pour leur deuxième concours, j'ai eu l'occasion de rencontrer les organisateurs et visitaient les installations de cette écurie privée. Bel équipement sportif, j'espère qu'ils sauront ouvrir leur sport au reste de la cornouaille.

Et avant, de finir ce post, je vous invite à aller découvrir le site de la motion D : Changer la Gauche pour Changer la France ! motion présentée par Martine Aubry.

Assises du sport 2008 (1)

Dans une semaine, la Ville de Quimper tiendra ses premières assises du sport en lien avec l'Office Municipal des Sports. Ces assises sont le premier étage d'une démarche innovante permettant dans un premier temps de définir les valeurs des sports dans la ville, les rôles de chacun. Une seconde étape permettra d'établir les équipements nécessaires, les priorités de mise en chantier qui devront se faire en lien. En fait, l'élaboration d'un véritable projet territorial du sport.

Pour préparer cette journée 4 octobre, où tous les quimpérois sont invités au théatre de Cornouaille, je vous invite à regarder dans un premier temps, cette vidéo de Nicolas Strunc. Nicolas est un sportif que les quimpérois connaissent bien et apprécient ! Joueur de l'UJPAP, il a fait parti de l'aventure de Bercy et cette année, le nouveau coach jacky Périgois a eu l'excellente idée de lui proposer le capitanat de l'UJAP 29. Il nous présente sa vision du sport et ses attentes vis-à-vis du projet territorial du sport

Le sport trait d’union entre les habitants ?
envoyé par mairiedequimper

 

A cette première vidéo d'un sportif de haut niveau, je ne peux que complèter ce premier échange avec la vidéo d'Annick Dromain, la Présidente de l'association Sport pour tous qui travaille à favoriser l'accès à la pratique sportive sous ses formes les plus souples. Pour ma part, ce sont ces complémentarités que nous devons recherchés.

Assises du sport : Annick Dromain de « Sport pour tous »
envoyé par mairiedequimper

Présentation de la motion D par Martine Aubry

Motion D : Martine Aubry
par PartiSocialiste

Discours de Martine Aubry - CN 23 septembre 2008

Chers camarades,
Nous voulons « changer la gauche pour changer la France ».
Le titre de notre motion, ce sont les militants qui l’ont trouvé.
Dans les sections et les fédérations, ces dernières semaines, que nous ont-ils dit, j’allais dire que nous ont-ils crié : « de changer le parti socialiste », « de le changer en étant fiers de nos valeurs », « pour demain changer la France ».
Oui, nous devons changer.
Car nous vivons, -personne n’en doute plus- la fin d’une époque, la fin d’un système.
Ouvrons grands nos yeux et nos oreilles.

Il s’en est passé des choses depuis notre dernier congrès il y a trois ans.
Il s’en est passé des choses depuis l’élection présidentielle il y a un an et demi.
- Nous dénoncions depuis longtemps l’incapacité du système libéral à distribuer de manière juste les richesses. Nous vivons la crise du pouvoir d’achat en France et les émeutes de la faim dans le monde.
- Nous connaissions son incapacité à préparer l’avenir. Nous vivons aujourd’hui l’urgence écologique.
- Mais le libéralisme est train d’échouer aujourd’hui sur le terrain même de l’efficacité.
Cette crise financière sans précédent, remet en cause cette fois-ci le système dans son cœur même.
Les Etats-Unis en arrivent à nationaliser les banques et à injecter 700 milliards de dollars dans l’économie.
- Dans notre pays, Nicolas SARKOZY continue avec une détermination aveugle à pratiquer les recettes du libéralisme.
Baisse des impôts des plus riches pour soi disant libérer l’initiative
Recul de l’Etat et des services publics –l’école, les hôpitaux et aujourd’hui même encore La Poste- au motif qu’il n’y aurait plus d’argent.
Mise à bas des protections collectives qui porteraient atteinte aux libertés individuelles.
Les résultats sont là : une quasi-récession, un pouvoir d’achat en baisse, une casse sans précédent de l’école de la République, un pays qui n’a plus confiance en lui-même et qui souffre.
Ne nous y trompons pas, la France va subir, plus fort que les autres, cette crise financière, car, contrairement à l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, Nicolas Sarkozy a déjà grillé ses cartouches budgétaires.
Libéral sur le plan économique et social, Nicolas SARKOZY est par ailleurs autoritaire dans le fonctionnement du pouvoir.
Nomination les dirigeants des chaînes TV.
Ordres donnés aux juges.
Français mis en fiches.
Tests ADN pour les étrangers.
Face à son échec, et comme la société n’a plus de sens, il fait appel à l’identité nationale qu’il oppose à l’immigration ou il fait appel à la religion.
On ne peut accepter qu’un Président de la République considère qu’un prêtre est plus utile qu’un instituteur pour éduquer les enfants.
C’est la laïcité qui est en cause, qu’après Ryad et Latran, il veut qualifier de positive pour mieux la disqualifier.
*
Dans ce contexte de crise, il serait dramatique que les socialistes ne soient pas capables de proposer une nouvelle alternative.
Si je devais retenir un seul enjeu du congrès de Reims, c’est celui-là. Et pour cela, il faut changer.

Changer, c’est retrouver nos valeurs que l’on a parfois laissées de côté, et inventer les réponses d’aujourd’hui.
Etre socialiste, c’est émanciper chacun et le porter au plus haut de lui-même.
Les réponses d’aujourd’hui c’est :
* récréer une école qui donne réellement sa chance à chacun par des moyens et des pédagogies adaptés
* créer une sécurité sociale professionnelle qui permet aux salariés de progresser et d’être protégés.
* assurer l’égal accès aux droits de chacun mais aussi l’égal accès aux droits dans les territoires par les services publics et des financements pour les collectivités locales.
* bloquer les loyers là où la construction de logements est insuffisante.
- Etre socialiste, c’est aussi préparer l’avenir.
Les réponses d’aujourd’hui doivent être concrètes sur les changements de nos modes de déplacement, de consommation et de production pour que l’écologie sorte de nos discours pour passer dans les faits.
Il nous faut préparer Kyoto II en 2009.
Les réponses d’aujourd’hui, c’est réarmer l’Etat pour agir dans l’économie : un impôt sur les sociétés qui favorise l’investissement, des cotisations patronales qui encouragent les embauches, une réforme fiscale redistributive du local ou national, la création de fonds souverains pour accompagner une nouvelle politique industrielle, l’euro mis au service de la croissance et l’emploi, une politique commerciale extérieure réactivée pour permettre un juste échange.
- Etre socialiste, c’est faire civilisation.
Comment ne pas parler de l’Europe ! Il faut faire se lever une nouvelle génération pour retrouver l’enthousiasme des pères fondateurs de l’Europe pour une Europe politique, sociale et humaniste, en son sein et au-delà des frontières.
La conjoncture nous imposerait deux réponses immédiates, une Europe de l’Energie et une Europe de la Défense.

Nous voyons bien que nous avons besoin d’une Europe qui défende des règles à l’ONU et au FMI, mais aussi qui défende la paix alors que les deux blocs s’affrontent à nouveau y compris à nos portes et que le choc des civilisations défendu par Georges BUSH fait des dégâts considérables.
***
Nous sommes confrontés à ce double changement, l’échec patent du libéralisme et la nouvelle donne mondiale.
Nous n’avons pas le droit de ne pas être à la hauteur.

Ceux qui se réunissent dans cette motion aujourd’hui ont deux souhaits :
* réaffirmer plus que jamais la nécessité du retour de la politique, c'est-à-dire une vision forte à proposer aux français, une nouvelle donne économique et sociale
* retrouver nos valeurs que nous avons parfois laissées s’émousser.
C’est une véritable reconquête idéologique qui est devant nous.
Les français ne veulent pas une gauche étroite, économe de ses combats, épiant la réaction de l’opinion pour mieux la chevaucher.
Ils nous veulent rassemblés, clairs et innovants. Voilà ce que nous devons être.

Voila pourquoi, nous vous appelons à reconstruire, rassembler, reconquérir, en un mot, changer le parti.
- Le premier acte de ce contrat collectif, c’est retrouver le chemin de la fraternité.
Nous ne voulons pas refaire le passé.
Par trop de compétitions humaines, on détruit un lien essentiel entre nous, et on oublie l’essentiel, la confrontation des idées.
Si nous voulons sauver le Parti d’Epinay, il faut un nouvel Epinay.
C’est d’abord un état d’esprit nouveau. Mes amis, si nous ne dépassons pas les querelles d’hier, il n’y aura pas de Parti Socialiste demain.
Nous devons dépasser les courants pour conjuguer les engagements.
Il ne s’agit pas d’être dans la continuité de ce que nous avons fait depuis de nombreuses années au PS.
Il faut faire autre chose autrement, avec fidélité pour notre passé mais sans y rester.
- Nous avons du pain sur la planche : le PS est électoralement fort – je salue les sénateurs nouvellement élus- mais socialement anémié. Il nous faut faire revenir les créatifs, les intellectuels, les syndicalistes.
- Il faut que l’image de notre parti change. Elle doit être aux couleurs de la France et de ces banlieues qui sont le quotidien de la France populaire.
- Bref, nous devons créer un nouveau choc culturel comme il en a existé un en 1936 ou en 1981.

Pour cela le PS doit se déterminer par rapport aux problèmes des français.
- Et puis, soyons en sûrs ; le PS n’est pas la résultante de la pression de forces contradictoires à l’extrême gauche ou au centre. C’est la force centrale de la gauche… Aux autres de se déterminer par rapport à nous.
- Nous voulons un parti qui renoue avec une haute conception de l’engagement politique.
- Nous voulons une équipe large, soudée, qui parle d’une même voix, qui entraine le débat, prend une position et ainsi peut la faire respecter.
C’est l’enjeu central, le reste viendra après. La présidentielle ce n’est ni aujourd’hui, ni demain, mais après demain et nous aurons des primaires aussi ouvertes que le permettra le dialogue avec nos partenaires.
Pour conclure mes camarades.
Il nous faut être fidèles à nos valeurs.
Mais être fidèles à notre passé ce n’est pas refaire le passé.
Rennes, c’est fini !
Le traité constitutionnel, c’est terminé !
La primaire, c’est derrière nous !
En revanche, battre Sarkozy, c’est devant nous !
Refonder la gauche, européenne, c’est devant nous !
Maîtriser et humaniser la mondialisation, c’est devant nous.
Alors rassemblons nous autour d’une idée simple : l’avenir, c’est la gauche !

Si on se retrouvait...

Martine Aubry à Brest 2008
Mise en ligne par jyc1

Cher lecteur, cher camarade,
en début de congrès, j'ai fait le choix de signer avec Benoit Hamon la contribution reconquêtes. Ce choix était, comme doit l'être la sélection de la contribution, le choix du texte dans lequel un militant se trouve le plus proche, sans arrière-pensée sur les futures contributions.
Je me suis retrouvé sur Reconquêtes tant sur le fond des débats que sur le responsable de cette contribution qu'est Benoit Hamon.
Pendant les deux mois et quelques jours de débats, il est alors nécessaire de débattre, d'écouter, tant du point de vue des évolutions, du contexte dans lequel les socialistes d'aujourd'hui se trouvent. Il faut aussi regarder les points de convergence, les divergences qui se maintiennent. Il faut aussi prendre alors en compte les perspectives d'avenir fixées par les différents textes et analyser les enjeux que ce congrès pose.
Je pense aujourd'hui que nous sommes à un tournant du Parti Socialiste, il s'agit de notre capacité à travailler ensemble, à dépasser des clivages stratégiques et à ne pas s'enfermer dans des textes qui s'ils sont parfaits, n'ont comme perspectives que d'aller amender un texte majoritaire.
J'ai oeuvré pendant plusieurs semaines à convaincre les premiers signataires de Reconquetes d'aller dans une démarche plus large, je le regrette, mais je n'y suis pas arrivé. Je pense qu'à l'heure où la majorité éclate et où une de grandes responsables du Parti tient enfin le discours d'un parti à gauche, d'un parti rassemblé, d'un parti où l'on vit ensemble en dépassant d'anciens clivages, nous ne pouvons être sourd à une telle proposition.
L'enjeu principal de ce congrès est de redynamiser le parti socialiste, de lui redonner le sens du travail collectif sans cela nos perspectives d'avenir seront réduites à peau de chagrin.
Les autres enjeux ne perdent pas de leur importance, mais sans une vraie réponse à la construction d'un projet collectif qui ne soit pas celui d'une nuit de la commission des résolutions, il nous faut porter une réponse à notre vivre-ensemble, à notre travail collectif !
Par conséquent, j'ai fait le choix de soutenir et de signer la motion présentée par Martine Aubry. J'aurais l'occasion d'ici au vote du congrès de vous expliquer les intérêts qui m'ont portés à choisir ce texte et cette dynamique.

Une belle fête à Pluguffan : Razzy et Bandit manchot en ambiance :)

Samedi, sous la houlette de Karim et de Florian pour l'organisation pratique et un peu mes services pour la musique et sans oublier Michel Seigneur pour la partie rando, la section de Quimper et la 1ère circonscription organisait sa première fête de la rose.
Nous avions le plaisir d'accueillir un vieil ami, avec qui j'ai eu le plaisir de sièger quelques années au bureau national du Mouvement des Jeunes Socialistes : Razzy Hammadi.
Razzy est aujourd'hui secrétaire national du Parti SOcialiste en charge de la Riposte dont vous trouverez le site en cliquant ici.
A cette occasion, il nous a rappelé l'importance de combatte l'action de la droite après avoir souligné l'importance de travailler et d'avancer pour reconquérir les esprits face à la droite.
Bien sûr, d'autres interventions avaient eu lieu notamment Armelle Huruguen et Jean-Jacques Urvoas.
Après un début de repas très agréable, le groupe Bandit Manchot a offert une magnifique prestation devant les 150 militants présents. J'ai eu le plaisir de préparer cette partie avec Esther et sa sublime voix et ses deux compères Yohann et Jluck dont je ne peux que vous inviter à découvrir le myspace et le site internet.

Beaucoup de convivialité, de plaisirs dans cette belle journée !

Prison... rage... haine

Lebranchu
par liberation

Présentation de l'UJAP

 Hier en présence de Bernard Poignant, de Dominique Boé, j'ai eu le plaisir d'accueillir l'équipe de l'UJAP29. UJAP 29 est la section pro de l'UJAP qui est devenu sous la pression de la ligne une société anonyme sportive.

Sous la houlette du nouvel entraîneur JackyPerigois a présenté un à un les joueurs présents.
Nous avons pu constater l'excellente ambiance de l'équipe, de la détermination des joueurs et de la sympathie de l'entraîneur.
Je dois dire que j'apprécie le slogan choisi par l'équipe pour cette année : "Le jeu, l'envie !".
Ce n'est pas rien que de se rappeler pourquoi le sport est important ! la réponse est complexe et simple : c'est l'amour d'un jeu et c'est d'avoir envie de le pratiquer.
L'UJAP et ses joueurs seront des bons ambassadeurs de la ville de Quimper et des 135 adhérents du Club Entreprise en respectant ses principes et je fais confiance à Jacky Perigois et le capitaine Nicolas Strunc pour y arriver !
En route vers les play-offs !

Visitez le site de l'UJAP !

Tonton...

Plus d'info d'ici la fin de semaine :-)

De la frigorisation des candidatures !!

Dans ce congrès du Parti, une musique s'est installée depuis quelques mois sur l'importance d'un leader, de clarté ! Et heureusement pour mettre fin à toute clarté de démarche, une candidate pour 2012 annonce qu'elle n'est plus candidate pour quelques jours, car la candidature n'est pas mise à la poubelle ou au congélateur pour plusieurs mois, juste au frigo!!!

Sur quelle base, chacun rentre dans ce Congrès... la clarté mérite que chacun explique ses accords... il y a un peu de travail de ce côté-là !