Hier soir, Sarkozy nous a livré un travail d'une grande faiblesse. Si l'on peut être en désaccord avec sa politique, force est de constater l'absence de toutes réelles propositions relançant l'économie ou pouvant lui servir réellement.
Alors qu'il se précipite sur certaines réformes comme celles de la taxe professionnelle, il n'est pas capable de prendre le moindre engagemenent vis-à-vis des plus pauvres, vis-à-vis des salariés. Le refus de la relance par la consommation fera que nous resterons plus faibles que les autres, et que nos concitoyens vont souffrir encore plus... D'une promesse de pouvoir d'achat, la réalisation semble lointaine, très lointaine, trop lointaine...
En 2008, 200 milliards d'€ de bénéfices sont allés au capital alors qu'ils auraient du être distribués aux salariés si l'on était resté à l'équilibre de 1980, soit 4000€/an par actif !
Quand les politiques finiront-ils par admettre que le problème à l'origine de la baisse de la part des salaires dans le PIB est LE CHOMAGE ET LA PRECARITE DE MASSE ?
Avec, en France, quasiment 5 millions de chômeurs/rmistes et précaires à 800€/mois, par peur de basculer du "mauvais côté", toute négociation salariale ne se résume souvent qu’à un : "Si t’es pas content tu peux aller voir ailleurs" !
Rééquilibrons le rapport de force salariés/employeurs par la création de millions d'emplois et le pouvoir d'achat augmentera naturellement.
La méthode : une forte RTT "intelligente" (anti 35h en quelque sorte), dont à la fois le salarié de tout type d'entreprise, l'entreprise elle-même et la société toute entière tireront bénéfice, sans ruiner l'état.
La semaine de 4 jours "à la carte" est expérimentée en France depuis 15 ans avec succès sur 400 PME/TPE : sa généralisation créerait au minimum 1,6 millions d'emplois en CDI (études Ministère du Travail / Patrick Artus).
Rédigé par : MKL | 25 février 2009 à 16:46